lundi 26 janvier 2015

Les détracteurs du rebelle s’autoproclament héritiers de son combat | Kabyle.com

Les détracteurs du rebelle s’autoproclament héritiers de son combat
Soumis par Balak.A le lun, 2015-01-26 12:42
         

L’hommage du cinquante neuvième anniversaire de la naissance « du rebelle » à Tawrit Moussa Ouamar, dans la région d’Ath Douala un certain 24 janvier 1956, a été célébrée samedi dans plusieurs institutions culturelles étatiques par « officiels », loin des siens avec qui’il avait partagé son noble combat. En conséquence, la mémoire du chantre de la chanson engagée d’expression kabyle, militant aguerrie de la cause identitaire, laïque, démocrate et progressiste, a été squattée chapeautée, bafouée voir monopolisée par les détracteurs jurés d’hier qui ont combattu les idées de l’artiste durant son vivant.

En effet, des conférences débats, meetings, festivités, témoignages vénérations ont été organisées à la capitale de DjurDjura en présence d’une foule nombreuse, composée essentiellement des anti Matoub. Habillés en costumes cravates, fidèles à leur langue de bois, sans scrupule, ni conscience encore moins de regrets, les ennemis de l’artiste ont osé célébrer la mémoire d’un grand homme de tous les temps qui leur appartenait pas. Plus grave, des fleurs ont été déposées sur sa tombe par ces derniers qui s’autoproclament « héritiers » du combat de l’ icône du peuple kabyle, qui a bataillé toute sa vie contre la hogra, répression, l’impunité, le régime tyrannique et la dictature.

Habitués, à des méthodes diaboliques et sataniques pour détourner l’histoire et satisfaire leurs seigneurs « les faux kabyles- valets des arabos islamo baathistes » n’ont qu’un seul objectif, déshabillée, déracinée et décapitée la kabylie de son identité. Après, « l’islamisation, l’arabisation, la légitimité historique, famille révolutionnaire, falsification de l’histoire et Algérie pays Arabo Musulman », c’est au tour de convertir la Kabylie en « péninsule arabique ».



En revanche, pour calmer les esprits de certains peusodos activistes culturalistes versatiles « dits kabyles », les autorités locales n’ont ménagées aucun effort pour autoriser et financer certaines manifestations, meetings et autres activités à des associations culturelles proche du pouvoir de célébrer la naissance de l’artiste.

Chagrinée, attristée, révoltée et consternée par l’audace abjecte des domestiques d’un régime pervers, immoral qui ont le culot d’encrasser la mémoire d’un homme qui a lutter toute sa vie contre les forces du mal, la population s’interroge, s’inquiète et très soucieuse quant à l’avenir de la kabylie, elle se demande où sont cachés les militants, intellectuels, artistes, hommes de cultures, universitaires, leaders politiques, fondation Matoub et autres « démocrates ». Sont-ils aveugles ? Incapable d’agir ? Démissionnaires ? Laxistes ? Où amnésiques ? Une chose est sure, le moment de vérité viendra certainement un jour ! La chanson préférée de l’idole du peuple est sans doute « D’aghouru » !

B.A.

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