mardi 11 janvier 2011

émeute en algérie mass Ferhat Mehenni visionnaire.

mazal u mazal ,l'algérie est malade ,il faut une vrai opposition a ce pouvoir assassin ,voleur et corrompu vive le M.A.K mass Ferhat Mehenni président

LE PRESIDENT DE L'ANAVAD A LILLE POUR YENNAYER

Algerie: Les émeutes du 5 Octobre 1988

« NOUS ne craignons personne. Les communistes et les syndicalistes sont nos seuls ennemis, et nous les avons matés. Il n'y a aucun risque d'Intifada en Algérie... » C'est ainsi qu'en janvier 1988 l'un des patrons de la Sécurité militaire résumait à une délégation palestinienne la situation politique intérieure. Quelques mois plus tard, le 4 octobre au soir, débutaient des émeutes d'une incroyable violence. Elles s'amplifieront le lendemain et plongeront, durant plusieurs jours, Alger puis d'autres villes dans un chaos sans égal depuis l'indépendance. En intervenant pour rétablir l'ordre, l'armée fait plusieurs centaines de victimes. Le traumatisme de la société est d'autant plus profond que des dizaines de jeunes sont sauvagement torturés après leur arrestation. Ces sanglants événements vont pourtant modifier la vie politique. Après vingt-six ans de règne sans partage du FLN, l'autorisation du multipartisme, l'apparition d'une presse privée indépendante, l'explosion du mouvement associatif et l'intérêt marqué des télévisions occidentales pour l'Algérie marquent un long printemps. Il durera jusqu'en janvier 1992 : les militaires décident alors d'interrompre les élections législatives, dont le premier tour avait consacré la victoire du Front islamique du salut (FIS). La logique de l'affrontement armé entre pouvoir et islamistes s'installe. Sur l'origine de ces émeutes, les thèses les plus contradictoires s'affrontent encore, mais Octobre 1988 offre avant tout la preuve sanglante que les dirigeants, quel que soit leur clan, ne connaissent pas leur propre peuple, à l'image des colons français qui étaient incapables de déceler les mutations des sociétés indigènes qu'ils asservissaient. Ainsi, en décidant de manipuler la population pour qu'elle manifeste son soutien au président Chadli Bendjedid, les proches de ce dernier ont joué aux apprentis sorciers. Si la foule, jeunes en tête, a vite occupé des rues étrangement abandonnées par une police désarmée quelques jours auparavant, c'est aux cris de « Chadli assassin ! » que les émeutiers ont déferlé dans le pays, s'attaquant aux symboles de l'Etat.