samedi 24 novembre 2012

Journalistes assassinés en Algérie durant les années 90 - Observatoire des Droits de l'Homme Tizi-Ouzou

jt9favcg.jpg Sidali Ben Mechiche a été le premier journaliste tué, lors de la manifestation islamiste du 10 octobre 1988, place des Martyrs à  Alger.
Plus de 100 journalistes et professionnels de l'information, ont été assassinés en Algérie depuis le 26 mai 1993, selon la liste dressée par  l'Association nationale des familles de journalistes assassinés et publiée dans le rapport 1999 de la Fédération internationale des journalistes (FIJ) du Centre d'Alger. Selon le même rapport, deux journalistes professionnels sont toujours portés disparus : Djamel-Eddine Fahassi de la radio nationale, disparu depuis le 8 mars 1995, et Aziz Bouabdallah du journal arabophone El Alem Essiyassi (Le Monde politique), enlevé à son domicile à Chevalley (Hauts d'Alger) le 12 avril 1997.
Le dicton de Tahar Djaout  «Si tu parles, tu meurs. Si tu tais, tu meurs. Alors, dis et meurs»,  a été suivi à la lettre par des dizaines de journalistes algériens.
 «Il n’est pas question de se taire alors que notre pays est en danger», «C’est une grande lâcheté de rester neutre alors que les artistes, médecins, enseignants, sportifs et des simples citoyens se font égorger par les hordes sauvages», ont-ils clamé. Des hommes et femmes de la presse écrite et de l’audiovisuel ont tous juré de parler et de mourir en héros pour permettre à l’Algérie de rester debout.
C’est  par leur intelligence, leur savoir et leur courage que les journalistes algériens, défenseurs de la liberté d’expression ont contré l’obscurantisme des intégristes. Plus d’une centaine de journalistes ont donné leur vie pour défendre la liberté d’expression, et ni les intimidations, ni les menaces, ni les attentats à l’explosif, ni le premier assassinat, ni le centième ne les ont fait plier.
Voici la liste des martyrs de la plume, qu'ils reposent en Paix  :
1993
26.05 - Tahar DJAOUT, directeur de Ruptures.
03.08 - Rabah ZENATI, ENTV.
09.08 - Abdelhamid BENMENI, Algérie Actualités.
11.09 - Saâdeddine BAKHTAOUI, El Minbar (APUA).
28.09 - Abderrahmane CHERGOU, Alger Républicain et L'Hebdo libéré.
05.10 - Djamel BOUHIDEL, photographe Le Nouveau Tell, à Blida.
14.10 - Mustapha ABADA, directeur général ENTV.
18.10 - Ismaïl YEFSAH, ENTV.
28.12 - Youcef SEBTI, indépendant, écrivain, poète.
1994
23.01 - Rachid KODJA, radio.
01.03 - Abdelkader HIRECHE, ENTV.
01.03 - Mohamed HASSAINE, Alger Républicain, disparu à Hammadi.
12.03 - Hassan BENAOUDA, ENTV.
19.03 - Yahia BENZAGHOU, APS, cellule Communication du Premier ministre.
21.03 - Abdelmadjid YACEF, photographe L'Hebdo libéré.
21.03 - Rachid BENDAHOU, L'Hebdo libéré.
13.04 - Mohamed MECEFFEUK, El Watan.
07.06 - Ferhat Cherkit, El Moudjahid.
07.06 - Hichem GUENIFI, radio ENRS.
11.07 - Yasmina DRISSI, Le Soir d'Algérie.
20.07 - Mohamed Lamine LEGOUI, APS à Bousâada.
17.09 - Laïd-Ali AIT EL-HARA? radio
26.09 - Mouloud BAROUDI, photographe ANAF à Tipaza.
26.09 - Smail SBAGHDI, APS.
12.10 - Lahcene BENSAADALLAH, directeur de El Irchad.
16.10 - Tayeb BOUTERFIF, radio.
19.10 - Farah ZIANE, rédacteur-en-chef de Révolution Africaine, à Blida.
27.10 - Mohamed-Salah BENACHOUR, APS, à Blida.
27.10 - Kaddour BOUSSELHAM, Horizons, disparu à Mascara.
30.11 - Yasser El-AKEL El Massa.
30.11 - Nasser-Eddine LAKEHAL, El Mass, à Boufarik.
30.11 - Ahmed ISSAAD, radio, à Boufarik.
03.12 - Saïd MEKBEL, directeur du Matin.
1995 
06.01 - Zineddine ALIOU-SALAH, Liberté, à Blida.
06.01 - Ali ABOUD, radio Chaîne 1.
13.01 - Abdelmadjid Yahiaoui, Echaâb.
01.02 - Nacer OUARI,  ENTV.
17.02 - Djameleddine ZAITER, El Djoumhouria, à Gdyel.
01.03 - Mahmoud OUARHOUM, APS.
20.03 - Rachida HAMMADI, ENTV, mourra de ses blessures le 31.
20.03 - Houria HAMMADI, ENTV, soeur de Rachida, meurt sur le coup.
21.03 - Ali BOUKHERBACHE, El-Djoumhouria, directeur de Media TV.
27.03 - Mohamed ABDERRAHMANI, directeur El-Moujahid.
03.04 - Makhlouf BOUKHEZAR, ENTV, à Constantine.
15.05 - Azzedine SAIDJ, El Ouma.
21.05 - Bakhti BENAOUDA, indépendant, écrivain, à Oran.
21.05 - Malika SABOUR, Echourouk El Arabi.
27.05 - Mourad HEMAZI, ENTV.
18.06 - Ahmed TAKOUCHET, Radio Cirta.
02.08 - Naïma HAMOUDA, Révolution Africaine.
21.08 - Ameur OUAGUENI, Le Matin.
03.09 - Saïd TAZROUT, Le Matin, à Tizi Ouzou.
04.09 - Brahim GUERROUI, caricaturiste, El Moujahid.
04.09 - Yasmine BRICK, radio Chaîne 1.
08.09 - Radja BRAHIMI, ENTV, à Dellys.
08.09 - Said BRAHIMI, ENTV, à Dellys.
09.09 - Rabah LALLALI, ENTV.
15.10 - Abdelwahab SAADAOUI, Echaâb.
15.10 - Ahmed BOUGUERRA.
16.10 - Saida DJEBAILI, El Hayat El Arabi.
16.10 - Ahmed Mustapha LAZHAR, El Hayat El Arabi.
18.10 - Mohamled FETTAH, ENTV.
20.10 - Nourredine SERDOUK, Liberté.
29.10 - Khaled GUERDJOUMA.
03.11 - Omar OURTILANE, rédacteur-en-chef El-Khabar.
04.11 - Ahmed KHALFOUN, APS.
02.12 - Hamid MAHIOUT, Liberté.
02.12 - Hamidou BENKHERFELLAH, Liberté.
05.12 - Khedidja DAHMANI, Echourouk El Arabi.
14.12 - Abdelkrim BENDAOUD, ENTV.
20.12 - Mohamed BELKESSAM, chef de production ENTV.
23.12 - Khaled MERIOUD, réalisateur ENTV.
-?.--?-  Taleb ADEN, indépendant.
1996
12.01 - Mohamed MEKATI, El Moudjahid.
14.01 - Khaled ABOULKACEM, L'Indépendant.
10.02 - Abdallah BOUHACHEK, Révolution et Travail, à Blida.
11.02 - Allaoua AIT-MEBAREK, dir. de la rédaction le Soir d'Algérie.
11.02 - Mohamed DORBANE, le Soir d'Algérie.
11.02 - Djamel DERAZA, le Soir d'Algérie.
11.02 - Naïma ILLOUL, ENTV.
17.02 - Achour BELGHEZLI, Le Pays, à Tizi Ouzou.
17.02 - Dalila DRIDECHE, Le Pays, à Tizi Ouzou.
27.02 - Mourad TAAM, radio.
29.02 - Belkacem SAADI, ENTV Constantine, à Skikda.
04.03 - Slim TRIA, radio.
12.03 - Djilali ARABDIOU, photographe Algérie-Actualités.
30.03 - Yahia AMOUR, ENTV.
10.04 - El Hadi SLIM, ENTV.
24.04 - Djamel BOUCHIBI, El-Moudjahid.
26.07 - Farida BOUZIANE, Le Pays, à Draâ Ben Khedda.
27.07 - Boualem TOUARI, ENTV.
11.08 - Mohamed KESSAB, Radio Coran et Radio-Mitidja..
15.10 - Mokrane HAMOUI, directeur commercial Echourouk El-Arabi.
26.12 - Boussaâd ABDICHE, El Moudjahid.
1997
10.01 - Messaoud BELLACH, El Moudjahid.
07.02 - Si-Ali REGUIEG, ENTV.
01.06 - Abdelwahab HARROUCHE, El Moudjahid.
20.08 - Ali TENKHI, ENTV.
31.08 - Zoubida BERKANE, ENTV.
Journalistes algériens disparus
1995
 08.03 - Djamel-Eddine FAHASSI, radio.
1997
 12.04 - Aziz BOUABDALLAH El Alem Essiyassi.
Journalistes étrangers
1994 
01.02 - Olivier QUEMENEUR, AFP, a été tué dans la Casbah.
Le même jour, Yves Menari et l'Australien Scott Alla.
 

Le MAK rend hommage à Said Takhlijt et exprime toute sa solidarité à la famille de la victime

Le MAK rend hommage à Said Takhlijt et exprime toute sa solidarité à la famille de la victime

24/11/2012 - 15:07

TAQERVUST (SIWEL) — Hier en fin de journée, une délégation du MAK a été rendre hommage au jeune étudiant kabyle, Said Takhlijt, décédé la veille. Saïd Takhlijt, originaire du village Takerboust, dans le département de Tuvirett (Bouira), a succombé avant-hier à ces blessures après six mois de calvaire, suite à l'explosion de gaz survenue à Tlemcen où il était étudiant.


L'appel à solidarité qui avait été lancé par Radio Taqerbut pour sauver Said Takhlijt.PH/DR
L'appel à solidarité qui avait été lancé par Radio Taqerbut pour sauver Said Takhlijt.PH/DR
Saïd Takhlijt, victime de l'explosion de gaz, survenue fin mai dernier dans l'enceinte de la résidence universitaire de Tlemcen, est décédé avant-hier à Alger, à l'Hôpital Mustapha Bacha.

A défaut de prise en charge sérieuse de la victime par l'Etat, comme il s'y était engagé, Radio Taqerbust, une radio locale citoyenne, avait lancé un appel à solidarité pour sauver le jeune étudiant. Hélas, il a finit par succomber à ses graves blessures. Rappelons que la victime souffrait d'un grave traumatismes crâniens et que l'un de ses poumons avait subit des dégâts irréversibles à la suite de l'explosion de Gaz.


Le frère de la victime, Abderrahim Takhlijt, avait fait part de sa colère au quotidien algérien El Watan dans lequel il avait précisé que les promesses tenues par l'Etat n’avaient pas été tenues. «Il n’y avait aucune prise en charge réelle de mon frère. Il a été rapatrié sans qu’il soit guéri après juste un mois d’hospitalisation en France. A ma connaissance, il a été rapatrié à cause des problèmes financiers entre la CNAS et les hôpitaux français». Le frère de la victime s'est par ailleurs interrogé sur le calvaire de l'hospitalisation de son frère : « comment se fait-il de le rapatrié alors qu’il était dans un état critique après seulement un mois d’hospitalisation, alors que d’autres victimes dont les cas étaient de moindre gravité devraient passer 18 mois ?».


Toujours dans les colonnes d'El Watan, Abderrahim Takhlijt a précisé que même après le rapatriement de son frère, sa prise en charge avait fait défaut : «Tout ce qu’on a eu de la part des autorités, c’est un chèque de 05 millions de centimes. Le directeur de la santé de la wilaya et celui de la direction d’action sociale (DAS) de Bouira n’ont pas tenu leurs engagements».


Sur les onde de radio Taqrebust, la délégation du MAK, qui s'est rendue à Taqervust pour apporter toute sa solidarité à la famille de la victime, a déclaré par la voix du président du mouvement autonomiste kabyle qu'il n'y avait « rien à attendre du régime d'Alger qui ne s'investi, à coût de millions pris dans les caisses de l'Etat, que de la santé des vampires de l'Algérie soignés dans les hôpitaux militaires français» et que « le pouvoir algérien a tout simplement laissé mourir ce jeune et brillant étudiant », rajoutant que « Le pouvoir algérien, assume l’entière responsabilité du décès de Saïd Takhlijt ».


zp,

SIWEL 241507 NOV 12

Kabylie: Le MAK poursuit sa campagne contre la participation de la Kabylie aux mises en scènes électorales


Kabylie: Le MAK poursuit sa campagne contre la participation de la Kabylie aux mises en scènes électorales

24/11/2012 - 11:32

AHNIF (SIWEL) — Dans le cadre des rencontres de proximité avec les citoyens organisé par le MAK, le Président du mouvement autonomiste kabyle a fustigé le code communal : « De l’avis même des partis politiques qui participent à ce carnaval, le nouveau code communal dépouille les élus de tout pouvoirs. Ces partis reconnaissent eux-mêmes qu’ils ne pourront pas répondre aux doléances du citoyen étant donné que tout le pouvoir décisionnel est concentré entre les mains des instances nommées par le pouvoir central. Dés lors, on se demande pour quel objectifs ils y participent »


La solidarité citoyenne, seul moyen de parer au sabotage de l'Etat en Kabylie.PH/DR
La solidarité citoyenne, seul moyen de parer au sabotage de l'Etat en Kabylie.PH/DR
Hier après-midi, le président du MAK, accompagné de plusieurs membres de la direction du mouvement, dont Me. Bachouche Salim, président du conseil régional de Tuviret, Zoubir Yugurten, Kamel Chetti, Gherrab Abdella, est allé à la rencontre des citoyens à Ahnif pour discuter avec eux de l'importance de rejeter massivement des élections « ficelées d'avance ».

Bouaziz Ait-Chebib rappellera à l'assistance « les classiques protestations des participants aux mascarades électorales algériennes comme à chaque élection organisée par ce pouvoir. Les partis qui y participent crieront au scandale dès le lendemain des élections . Tout le monde sait que c’est la DRS qui décide des résultats et qui distribue les sièges. Tout le monde sait également que c'est l’administration qui organise la fraude et que les partis qui participent sont simplement satisfaits des quotas qui leur sont attribués. Dans le cas où le pouvoir ne respecte pas ses engagements, ce qui est généralement le cas, les participants protesteront alors en disant que le scrutin est "entaché par la fraude"».


Bouaziz Ait-Chebib appellera les citoyens kabyles à la vigilance car « la mise en scène électorale orchestrée par Alger est destinée à enfoncer davantage la Kabylie dans les luttes intestines, à partir du moment où les maires seront issus de formations politiques kabyles et que le ressentiment des kabyles pour les défauts de gestion des communes se retournera contre les maires kabyles et non plus contre le pouvoir ». Il appellera par ailleurs les citoyens « à dépasser les luttes claniques initiées par le pouvoir, et alimentée par cette pseudo campagne, afin de préserver la cohésion de la Kabylie».


Le président du MAK poursuivra en disant : « La mascarade du 29 novembre n’est pas un vote tribal, clanique ou familial comme l'affirment certains candidats mais un acte éminemment politique qui s’inscrit dans la logique de la normalisation de la Kabylie. La meilleure attitude à son encontre, c’est le rejet massif ».


Le MAK, qui s'est fixé comme objectif de « soustraire le peuple Kabyle à l'amnésie qui le guette» argumentera, par la voix de son président, en disant que «Dans une Algérie qui, non seulement ne reconnait pas le peuple kabyle, mais organise ouvertement sa perte, aller à des élections ne peut que signifier l'acceptation de son propre reniement et sonner son quitus à ses oppresseurs en offrant une caution démocratique à un régime qui nous assassine ».


Le président du MAK appelle le peuple kabyle à « rejeter cette énième mascarade pour imposer un référendum d’autodétermination qui seul pourra véritablement consacrer le pouvoir décisionnel du peuple kabyle, pour le peuple Kabyle ».


zp,

SIWEL 241132 NOV 12

Hommage posthume à Tahar Djaout

Il s’est tenu jeudi au CCA de Paris

Hommage posthume à Tahar Djaout

Un hommage posthume a été rendu, jeudi soir au Centre culturel algérien dans la capitale française, au journaliste et écrivain talentueux que fut le défunt Tahar Djaout, assassiné en 1993 par la horde terroriste. Articulé autour de la projection du documentaire d’Abderrezak Larbi-Cherif ’’Tahar Djaout, un poète peut-il mourir’’, dans sa version en langue française, et d’une rencontre-débat réunissant des amis et proches de l’écrivain, cet hommage a permis aux invités de revenir sur son parcours journalistique et intellectuel, soulignant la force qui se dégageait de ses œuvres. A travers le documentaire, d’une durée de 52 minutes, Abderrezak Larbi-Cherif narre la vie, l’œuvre et l’engagement de cet homme de lettres universel.
Il raconte également l’Algérie et la violence qu’elle a connue durant les années du terrorisme et la violence qui ciblait de nombreux intellectuels et journalistes. Le réalisateur a estimé qu’il est difficile de raconter l’histoire de cet homme, son parcours et aussi son œuvre, relevant qu’il fut « un homme à différentes facettes, journaliste, poète, écrivain et qu’il n’est pas évident de résumer la vie d’une personnalité d’une telle envergure en 52 minutes ». Lors du débat, des journalistes et amis du défunt ont évoqué les circonstances qui leur ont permis de se rapprocher de cet auteur de renommée internationale et de louer ses mérites.
« Il était un mélange de douceur et de fermeté et sa force se manifestait à travers ses idées. Il avait le sens de l’histoire et fut un grand poète qui demeure encore vivant à travers ses œuvres », a souligné son éditeur, Louis Gardel, des éditions du seuil. Le directeur du journal Liberté, Abrous Outoudert, ami du défunt, a évoqué l’intérêt d’organiser, vingt ans après sa mort, un colloque international à Alger pour faire connaître davantage cet auteur auprès des lecteurs.
Il a indiqué, qu’à ce jour, au niveau universitaire, « quarante-huit travaux sont recensés, entre licences, magisters et doctorats, qui ont été élaborés sur les œuvres de Tahar Djaout, ce qui dénote de la richesse de son œuvre qui continue à inspirer de nombreux chercheurs et universitaires algériens », a-t-il dit. En ajoutant que « cet homme d’exception était un humaniste et dès qu’on connaît Tahar Djaout, on ne peut plus se séparer de lui ».
Il dira, aussi,  que beaucoup de coïncidences l’ont réuni avec le défunt, pour devenir des amis.
 Le 26 mai 1993, Tahar Djaout est victime d’un attentat sur le parking de sa cité résidentielle ’’les 600 logements’’ à Baïnem (Alger). Il décède après une semaine de coma.
Il fut le premier d’une liste de 70 journalistes algériens assassinés au début des années 90.
A 39 ans, il avait déjà publié cinq romans, dont quatre aux éditions du seuil. En 1991, il obtient en France le Prix Méditerranée pour son roman ’’Les vigiles’’.

Rencontre de proximité du MAK à Tuvirett "La Kabylie n’est pas intéressée par le prochain scrutin"


Rencontre de proximité du MAK à Tuvirett
Une délégation du Mouvement pour l’Autonomie de la Kabylie (MAK), conduite par son président M. Bouaziz Ait-Chebib et composée par M. Kamal Chetti, secrétaire national à l’environnement, M. Abdallah Gherrab, président du conseil des sages et de M. Abane Meziane, secrétaire national aux droits humains, a été invitée au niveau de la localité d’Ahnif (30 km de l’est de Tuvirett). La délégation du MAK, a organisé une rencontre de proximité avec la population locale. L’occasion a été saisie par la délégation du MAK, pour expliquer son choix de bouder les prochaines élections locales et de débattre avec l’assistance sur le projet politique de la formation autonomiste.

24/11/2012 - 09:34 mis a jour le 24/11/2012 - 09:34 par Aziz Ait-Amirouche
Prenant la parole, le président du MAK, M. Bouaziz Ait-Chebib, a réaffirmé la position de son mouvement, vis-à-vis des élections locales, prévues le 29 novembre. "Notre boycott est argumenté par le fait, que les P/APC, n’auront aucune prérogative dans leurs assemblées communales. Le nouveau code communal va les rendre des sous fonctionnaires de l’administration centrale (Le Wali et le chef de Daïra)", rappelle le président du MAK avant d’ajouter qu’il "faudra au citoyen de revoir le bilan des élus sortants qui n’étaient même pas capable de porter assistance aux villageois Kabyles durant les dernières intempéries, et que seul le vote portant référendum sur l’autodétermination du peuple Kabyle, nous intéresse".
M. Bouaziz Ait-Chebib, a dénoncé par ailleurs, la fuite des investisseurs de Kabylie, une fuite justifiée par la dégradation terrible de la situation sécuritaire dans notre région, ajoute-il. "Au lieu de régler les véritables problèmes de la Kabylie, les élus de l’APW de Tizi-Wezzu ont voté à l’unanimité, lors de leur mandant sortant, la construction d’une prison au niveau de Draâ-El-Mizan", dénonce le président du MAK, avant d’ajouter, que les "jeunes Kabyles, ont besoin des usines et des pôles industriels et non pas de la construction des prisons".
S’agissant de la position du MAK vis-à-vis, l’officialisation de la langue amazigh, M. Bouaziz Ait-Chebib, dira que cette "officialisation n’a aucun sens, tant que la Kabylie est dominée par une colonie arabe" et que seul l‘avènement d’un État Kabyle, pourra garantir les droits et la dignité du peuple Kabyle" . Ceci avant de lancer un appel aux Kabyles pour boycotter le prochain scrutin, qui ne "sera qu’une caution de légitimité pour le pouvoir en place".
La délégation du MAK, s’est rendue par la suite au niveau de la localité de Takerboust où elle a présenté ses condoléances à la famille du jeune « Saïd Takhlijt », un étudiant Kabyle, qui vient de succomber à ses blessures, hier en fin de journée. Rappelons que la victime en question faisait partie des personnes blessées, suite à l’explosion de gaz, survenue fin mai dernier, au niveau de la résidence universitaire « Bakhti Abdelmadjid » à Tlemcen. Sollicité par « Radio Takerboust » le président du MAK, a déclaré que "l’Etat algérien assume l’entière responsabilité de ce crime, du moment que la victime n’a pas bénéficié, d’une prise en charge pour se soigner à l’étranger".
Aziz Ait-Amirouche pour Tamurt.info