mardi 7 mai 2013

Débaptisation de la place Matoub Lounes à Tizi-Wezzu : Une énième offense au peuple kabyle


Débaptisation de la place Matoub Lounes à Tizi-Wezzu :
Pour la mère Lounes, « aucun pouvoir ne peut aller à l’encontre de la volonté de la kabylie et porter atteinte à l’un des symboles de la grande NATION AMAZIGHE, MATOUB LOUNES. Le peuple pour lequel il s’est voué toute sa vie et pour lequel il s’est sacrifié, ne laissera aucun pouvoir bafouer sa mémoire et nous ne laisserons pas faire. »
07/05/2013 - 00:05 mis a jour le 07/05/2013 - 00:14 parLa Rédaction
Une énième offense au peuple kabyle vient s’ajouter à une liste non exhaustive. Les kabyles ne cessent de subir les pires humiliations. Ainsi les pouvoirs publics de Tizi-Wezzu ont pris la décision de débaptiser la place Matoub Lounes qui se trouve près de l’ancienne gare routière vers la route d’Alger.
La mère du Rebelle est scandalisé par ce choix incompréhensible. C’est un peu comme si on assassinait une nouvelle fois son fils alors que ses assassins et leurs commenditaires vivent en toute impunité.
Durant les évènements du printemps noir, la kabylie avait rendu justice a Matoub Lounes en baptisant une place en l’honneur du combat qu’il a mené jusqu’à son dernier souffle. Située à la sortie de Tizi-Wezzu en allant sur Alger, cette place a été imposée par la mobilisation et la pression populaire.
Mais c’était sans compter sur le désir inné de l’Etat de soumettre la kabylie à son joug colonial. En effet, à l’occasion du cinquantenaire de la fin de la guerre d’Algérie qui n’a fait que substituer l’Algérie arabe à l’Algérie française, l’administration coloniale d’Alger, sur instigation de l’ONEM de Tizi-Wezzu a décidé d’aller à l’encontre de la volonté populaire en débaptisant « la place Matoub Lounes » pour en faire un pseudo sanctuaire à la mémoire des martyrs de la révolution de 1954.
Pour la mère de Lounes, « aucun pouvoir ne peut aller à l’encontre de la volonté de la kabylie et porter atteinte à l’un des symboles de la grande NATION AMAZIGHE, MATOUB LOUNES. Le peuple pour lequel il s’est voué toute sa vie et pour lequel il s’est sacrifié, ne laissera aucun pouvoir bafouer sa mémoire et nous ne laisserons pas faire. »
La Rédaction