jeudi 15 août 2013

A l’initiative de la Fondation du Festival Méditerranéen de la Culture Amazigh du Maroc

A l’initiative de la Fondation du Festival Méditerranéen de la Culture Amazigh du Maroc

Un vibrant hommage lui sera rendu la semaine prochaine à la ville de Tanger par nos frères amazigh du Maroc. Pour la neuvième année consécutive TIWIZA va de succès en succ`ws. Une aubaine pour les défenseurs de la culture Berbère et l’identité Amazigh au Maroc.

15/08/2013 - 06:10 mis a jour le 15/08/2013 - 06:28 par Youva Ifrawen


Matoub Lounès est devenu une référence pour toutes les luttes démocratiques dans les pays nord-Africains. Ses chansons tonnent par tout. Ses portraits ornent les cafés et les lieux publics en Libye. Les Amazigh du Maroc l’idole même. Un vibrant hommage lui sera rendu la semaine prochaine à la ville de Tanger par nos frères marocains.
Pour la neuvième année consécutive, Tanger accueille une nouvelle édition du Festival TWIZA. Une manifestation culturelle amazighe qui connait un grand succès. Une aubaine pour les défenseurs de la culture Berbère et l’identité Amazigh au Maroc.
Le festival est organisé par la Fondation du Festival Méditerranéen de la Culture Amazigh de Tanger, du 15 au 18 Août à Tanger. Le thème de cette édition reflète le combat sinueux de chanteur Kabyle Matoub Lounès : « Résister par la culture ». L’hôtel Oumnia Puerto, abritera plusieurs conférences sur le parcours de Lounès Matoub, sous le thème « De la résistance par les armes à la résistance par l’art ».
Une projection de deux films documentaires sur cet illustre militant mondial de la cause amazigh.
Une autre figure emblématique de la cause amazigh au Maroc sera aussi évoquée à cette occasion. Il s’agit d’Abdelkrim al-Khattabi en présence de sa fille, Aïcha al-Khattabi. La mère du Rebelle, Na Aldjia, sera aussi présente puisqu’elle a été invitée.
L’ombre de Matoub Lounès plane sur tous les pays deTamazgha. Tué par un commando du DRS, déguisé en terroristes islamistes, le 25 juin 1998, près de Tizi Ouzou, la vérité sur ce crime d’Etat n’est à ce jour pas connue.
Youva Ifrawen pour Tamurt.info