vendredi 24 octobre 2014



Lorsque le souffle de l'islam l'occident construit des mosquées et des centres de culture arabe
Une pensée pour Kamal Amzal assassiné par des islamistes à la Cité universitaire de Ben Aknoun à Alger le 02 novembre 1982.
Kamal, Kabyle et militant de la cause identitaire et démocratique, faisait partie d’un groupe d’étudiants désireux d’instaurer un fonctionnement démocratique au sein de la Cité universitaire notamment par l’élection d’un Comité de cité autonome et représentatif. Les Frères musulmans, quant à eux, souhaitaient avoir le contrôle de la Cité et ne voulaient laisser aucun espace à l’expression libre.
Kamal allait afficher un appel à une assemblée générale dans l’enceinte de la cité universitaire lorsqu’un groupe d’étudiants, militants du mouvement des Frères musulmans, hostiles à toute expression qui ne leur est pas favorable, est venu muni d’armes blanches pour l’empêcher d’afficher cet appel. Refusant de céder à l’intimidation et à la terreur, résolu dans son engagement et ses convictions, la sauvagerie a eu raison de lui : il fut ainsi lâchement assassiné. Après lui avoir arraché sa chemise, les intégristes islamistes l’ont éventré avec un sabre devant ses camarades.
Kamal Amzal fut ainsi une victime de la barbarie islamiste, la première d’une longue liste qui allait afficher à partir de 1989, les noms de Djaout, de Tazrout, Mekbel, Katia Bengana, Djahnine…et près de 200.000 anonymes, tous morts pour que la théocratie islamique ne soit jamais érigée sur les décombres de la démocratie qui reste encore aujourd’hui ; hélas, un rêve perpétuellement avorté...
2 novembre 1982 – 2 novembre 2012 :
30 longues années déjà et toujours ce sentiment d’impuissance à conjurer la menace intégriste et à juguler la dictature militaro-arabo-islamiste en place, en accomplissant ce rêve fou d’instaurer une démocratie majeure et laïque ; un rêve porté à bras-le-corps par Amzal Kamal et par tous ceux et toutes celles qui sont tombés depuis…
Une pensée pour toi Kamal 


Amazigh Azul

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire