mardi 18 septembre 2012

Trois musulmans font l’autodafé de livres juifs dans le cimetière du Mont des Oliviers – mais chuuuuuut !


Trois musulmans font l’autodafé de livres juifs dans le cimetière du Mont des Oliviers – mais chuuuuuut !

Publié le : 16 septembre 2012
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Si seulement un juif ou un chrétiens avait brûlé un Coran, le monde se serait encore enflammé. Mais qui, à part les lecteurs de JSSNews grâce à cet article, a apprit la nouvelle suivante: trois jeunes arabes ont été arrêté samedi soir pour avoir brûlé des livres saints juifs, dans le cimetière sacré du Mont des Oliviers à Jérusalem. Les nazislamistes ont essayé de brûler plusieurs livres des Psaumes, les livres écrits par le Roi David, dans ce cimetière historique.
Les trois auteurs, des adolescents musulmans d’environ 16 ans, résidents du quartier arabe à côté du cimetière, ont tous été arrêtés. Deux a avoué le crime. Un troisième a été également reconnu coupable bien qu’il nie les faits.
On se souvient d’une controverse et des violences dans le monde entier quand un chrétien de Floride avait brûlé un livre saint musulman, en 2010. L’incident avait provoqué la colère du le monde entier et de violentes émeutes de musulmans.
Le cimetière du Mont des Oliviers est une terre sacrée pour l’enterrement des juifs. Aujourd’hui, les plus hautes autorités rabbiniques y sont enterrés auprès des sages de la Torah. Le rabbin Yossef Shalom Elyashiv y a été inhumé cet été, quand il est décédé à l’âge de 102 ans. Rabbi Avraham Its’hak Hacohen Kook, le premier grand rabbin ashkénaze de l’Etat moderne d’Israël, y repose également.
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SALAFISME Tunisie : Abou Iyadh, au nez et à la barbe des autorités


18/09/2012 à 09h:41
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Seif Allah Ben Hassine, alias Abou Iyadh (à d.), le 20 mai 2012 à Kairouan. © AFP
Recherché depuis la violente manifestation devant l’ambassade américaine, vendredi 14 septembre à Tunis, le leader salafiste radical Abou Iyadh nargue les autorités. Avec un certain sens de l’esquive...
Il a pris son nom de guerre, Abou Iyadh al-Tounsi (« le Tunisien »), dans les camps djihadistes d’Afghanistan et du Pakistan. Depuis les scènes d’émeutes meurtrières survenues vendredi dernier devant l’ambassade des États-Unis, à Tunis, ce salafiste radical est activement recherché par les services de police.
De son vrai nom Seifallah Ben Hassine, Abou Iyadh est accusé d’avoir appelé à la manifestation anti-américaine qui a coûté la vie à quatre personnes et fait des dizaines de blessés. S’il n’était pas sur place vendredi après-midi, le leader du mouvement Ansar al-Charia aurait notamment donné des instructions à ses fidèles par téléphone.
Une descente a d’abord lieu chez lui, samedi matin. Sans succès. Le lendemain, dimanche, sa présence est signalée par un journaliste de Shems FM au cimetière El Jellaz, à Tunis. Abou Iyadh est venu assister aux funérailles d’un salafiste tué dans les affrontements de l'ambassade américaine. Malgré une forte présence policière sur place, l’ancien djihadiste parvient à s’échapper sans problèmes.
Lundi 17 septembre, le prédicateur à la longue barbe noire remet le couvert. À la mi-journée, il déboule en moto avec sa garde rapprochée à la mosquée El Fath, bastion salafiste situé dans le centre de la capitale tunisienne. Abou Iyadh monte à la tribune. Il réclame la démission du ministre de l’Intérieur,Ali Larayedh, qu’il tient pour responsable des violences de vendredi. Protégé par ses partisans, il prend ensuite la poudre d’escampette, se jouant avec une étonnante facilité de l’important cordon policier déployé à l’extérieur de la mosquée. Officiellement, les forces de l’ordre l’auraient plus ou moins laissé filer, afin de ne pas provoquer d’affrontements avec les nombreux salafistes présents dans et autour de la mosquée.
Une carrière de djihadiste international
Abou Iyadh gravite depuis de longues années dans les milieux islamistes radicaux. Il fréquente d’abord le Front islamique tunisien (FIT), branche armée d’Ennahdha, fondée en 1986 par un certain Rached Ghannouchi. Dans les années 1990, il prend la direction de l’Afghanistan et du Pakistan, séduit par les idéaux de guerre sainte et de djihad. Là-bas, il fonde avec Tarek Maaroufi sa propre cellule terroriste, le Groupe combattant tunisien (GCT), réputée proche d’Al-Qaïda. Le GCT restera célèbre pour avoir organisé l’attentat-suicide contre le commandant Massoud, assassiné par deux faux journalistes tunisiens quelques jours avant les attaques du 11 septembre 2001.
Le leader du GCT sera finalement arrêté en Turquie en 2003. Il est extradé vers la Tunisie, où il est condamné à soixante-quatre ans de prison. En mars 2011, il bénéficie de l'amnistie accordée aux prisonniers salafistes après la révolution. Abou Iyadh fait alors son retour sur la scène nationale, usant régulièrement de ses talents de provocateurs pour défendre l’application de la charia. Devenu trop dérangeant, il est désormais la cible numéro un du ministère de l’Intérieur tunisien. 


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