mardi 15 septembre 2015

Réseau Anavad : Soutien à la marche du comité de soutien au Dr Fekhar et dénonciation des assassinats des citoyens kabyles - Tamurt

Réseau Anavad : Soutien à la marche du comité de soutien au Dr Fekhar et dénonciation des assassinats des citoyens kabyles

Réseau Anavad : Soutien à la marche du comité de soutien au Dr Fekhar et dénonciation des assassinats des citoyens kabyles
DIASPORA ( Tamurt ) – Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, le Réseau Anavad par le biais de son président, Ahmed Haddag, appelle l’ensemble de ses membres ainsi que les citoyens et militants Kabyles, les militants des droits de l’Homme à participer à la marche initiée par le comité de soutien au Dr Fekhar et à ses codétenus afin d’exiger leur libération. Mr Haddag appelle également à dénoncer les assassinats des citoyens kabyles par les corps constitués de l’Etat colonial algérien. Tamurt publie, ci-après, le communiqué dans son intégralité. 
Communiqué
Le comité de soutien au Dr Fekhar et ses codétenus vient d’appeler à une marche pour le dimanche 20 septembre 2015 à 14h, de  Bastille à République pour exiger la libération des détenus politiques mozabites dont le Dr Fekhar.
Le Réseau Anavad qui appelle aussi à dénoncer les assassinats des citoyens kabyles par les corps constitués de l’Etat colonial algérien, salue et soutien cette action. Il appelle ses militants, la diaspora kabyles, les amis de la Kabylie et tous les militants des droits de l’Homme à participer massivement à cette marche pour la liberté.
Paris le 15 septembre 2015

Pour le Réseau Anavad, le président  Ahmed Haddag

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mardi 28 juillet 2015



Ajoutée le 24 août 2014


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Lounès Matoub (en kabyle : Lwennas At Lewnis معتوب الونّاس écrit en tifinagh ⵍⵡⴻⵏⵏⴰⵙ ⵎⴻⵄⵜⵓⴱ), communément appelé Matoub Lounès, né le 24 janvier 1956 à Taourirt Moussa (en Algérie) et assassiné le 25 juin 1998 à Thala Bounane, est un chanteur, parolier et compositeur algérien de musique kabyle.

Il a été militant de la cause identitaire Amazigh en Algérie et son rôle a été immense dans la revendication et la popularisation de la culture Amazigh. Il fut aussi à la pointe du combat pour la démocratie et la laïcité en Algérie.
Lounès Matoub est né le 24 janvier 1956 à Taourirt Moussa Ouamar, un village de la tribu et actuelle commune Ait Mahmoud dans la daira de Ath Douala dans la wilaya de Tizi-Ouzou (intégrée à la commune mixte Fort National, dans l'époque de l'Algérie française). Il meurt le 25 juin 1998, assassiné sur la route qui relie Tizi Ouzou et son village au lieu-dit Taberquqt à Ait Aïssi.

La vie de Lounès était très agitée, il a vécu des moments tragiques qui ont marqué sa carrière d'artiste. Sa carrière artistique était indissociable de son combat politique.

Depuis la sortie de son premier album A Yizem anda tellid ? (Ô lion où es-tu ?) Lounès Matoub célèbre les combattants de l'indépendance et fustige les dirigeants de l'Algérie auxquels il reproche d'avoir usurpé le pouvoir et de brider la liberté d'expression. Chef de file du combat pour la reconnaissance de la langue berbère, Lounès Matoub est grièvement blessé par un gendarme en octobre 1988. Il raconte sa longue convalescence dans l'album L'Ironie du sort (1989).

Violemment opposé au terrorisme islamiste, Lounès Matoub condamne l'assassinat d'intellectuels. Il fut cependant enlevé le 25 septembre 1994 par un groupe armé, puis libéré au terme d'une forte mobilisation de l'opinion kabyle[réf. souhaitée]. La même année, il publie un ouvrage autobiographique Le Rebelle et reçoit le Prix de la Mémoire des mains de Danielle Mitterrand.

En 1995, Lounès Matoub participe à la marche des rameaux en Italie pour l'abolition de la peine de mort, alors qu'en mars 1995, le S.C.I.J. (Canada) lui remet Le Prix de la Liberté d'expression.

Le 25 juin 1998, Lounès Matoub fut assassiné sur la route menant de Tizi Ouzou à Ath Douala en Kabylie (Algérie) à quelques kilomètres de son village natal. Les conditions de ce meurtre n'ont jamais été élucidées. Les funérailles du chanteur drainèrent des centaines de milliers de personnes et la Kabylie a connu plusieurs semaines d'émeutes et de deuil. Son dernier album Lettre ouverte aux…, paru quelques semaines après son assassinat, contient une parodie de l'hymne national algérien dans laquelle il dénonce le pouvoir en place...............

mercredi 1 juillet 2015

HALTE À LA RÉCUPÉRATION DE LA MÉMOIRE DE MATOUB LOUNES !

01/07/2015 - 12:04

KABYLIE (SIWEL) - Cette année, la commémoration de l’assassinat de Lounès a été marquée par une folklorisation outrancière de l’événement. L’Etat algérien, à défaut de récupérer l’événement, il a déployé des moyens colossaux pour le vider de sa substance politique en organisant par le biais de pseudo-associations des galas où il n’a pas été question de parler de l’assassinat du rebelle ni de son combat. 

Outré par cette situation déplorable, Mouloud Mébarki, président du conseil national du MAK, a déclaré à Siwel : face à cette désertion morale qui portent atteinte à la mémoire de Matoub Lounès dont on ne peut nier qu’il est l’un des précurseur du combat pour l’existence du peuple kabyle, un des repères historiques sur lequel s’appuieront et notre génération et celles qui succéderont, il est du devoir de celles et ceux qui se reconnaissent dans la lignée du Rebelle de demeurer fidèles à l’engagement total envers la Kabylie. Il s’agit aujourd’hui de mesurer la profondeur des visions politiques de Matoub Lounès et non de les galvauder pour en arriver à les vider de leur sens premier qui est la défense de la Kabylie. L’amertume des souffrances et la lourdeur des sacrifices de Matoub Lounès nous imposent d’agir pour mettre fin à ces graves dérapages et à ces atteintes répétées a la mémoire de nos glorieux martyrs qui ne sont pas morts pour installer la Kabylie dans le folklore. Le combat de Matoub Lounès était éminemment politique, en faveur de la défense de la Kabylie, de la kabylité et de l’amazighité, face à un Etat négationniste qui vise à dénaturer l’identité millénaire de la Kabylie pour l’arrimer au monde arabe et tout le monde sait exactement ce qu’en pensait Matoub Lounès alors STOP au détournement du combat de nos martyrs, à commencer par celui de Matoub Lounès". 


Halte à la récupération  de la mémoire de Matoub Lounes !
L' Etat algérien a octroyé des subventions colossales à des associations qui se cachent derrière le mot culture pour utiliser le nom de Matoub Lounes comme fond de commerce au service des négateurs de son combat. 

Le 25 Juin , une date fortement symbolique pour le peuple kabyle, qui a perdu en ce jour, l’un de ses héros et l’une de ses figures emblématiques, assassiné par l’Etat algérien, a été dévoyé de sa dimension historique pour servir d’instrument de folklorisation de notre culture visant à duper les consciences kabyles en leur faisant oublier que Matoub est tombé pour un idéal qu’ils doivent perpétuer. 

A Tizi Ouzou, c'est le Bachagha Ould Ali, qui ne s'est pas rendu à Taourirt Moussa de peur d'être lynché par la jeunesse kabyle, qui a pris en charge cette opération. Il a d'ailleurs dupé plusieurs chanteurs kabyles pour se produire en guise de faux hommage à Lounes, à la maison de la culture où le nom de l'illustre Amusnaw Mouloud Mammeri est quotidiennement bafoué et humilié. 

Dans ces galas dits commémoratifs, il a été question de tout sauf de Matoub, de son parcours, de ses idées et surtout de son assassinat. On a failli croire que le Rebelle est décédé d’une mort naturelle. 


Outré par cette situation déplorable, Mouloud Mébarki, président du conseil national du MAK, a déclaré à Siwel : face à cette désertion morale qui portent atteinte à la mémoire de Matoub Lounès dont on ne peut nier qu’il est l’un des précurseur du combat pour l’existence du peuple kabyle, un des repères historiques sur lequel s’appuieront et notre génération et celles qui succéderont, il est du devoir de celles et ceux qui se reconnaissent dans la lignée du Rebelle de demeurer fidèles à l’engagement total envers la Kabylie. Il s’agit aujourd’hui de mesurer la profondeur des visions politiques de Matoub Lounès et non de les galvauder pour en arriver à les vider de leur sens premier qui est la défense de la Kabylie. L’amertume des souffrances et la lourdeur des sacrifices de Matoub Lounès nous imposent d’agir pour mettre fin à ces graves dérapages et à ces atteintes répétées a la mémoire de nos glorieux martyrs qui ne sont pas morts pour installer la Kabylie dans le folklore. Le combat de Matoub Lounès était éminemment politique, en faveur de la défense de la Kabylie, de la kabylité et de l’amazighité, face à un Etat négationniste qui vise à dénaturer l’identité millénaire de la Kabylie pour l’arrimer au monde arabe et tout le monde sait exactement ce qu’en pensait Matoub Lounès alors STOP au détournement du combat de nos martyrs, à commencer par celui de Matoub Lounès".

samedi 27 juin 2015

UN COLLECTIF DE KABYLES DE TOULOUSE ALLUME DES BOUGIES À LA MÉMOIRE DU REBELLE ‘LOUNES MATOUB ‘

27/06/2015 - 14:54

TOULOUSE (SIWEL) - Dans la soirée du jeudi 25 juin 2015, un collectif de kabyles de Toulouse (femmes , hommes et enfants) se sont mobilisés pour allumer des bougies à la mémoire de Matoub Lounes, martyr de la liberté et de la dignité.


Un collectif de kabyles de Toulouse allume des bougies à la mémoire du rebelle ‘Lounes Matoub ‘
Cela fait 17 ans déjà qu’il a été assassiné dans un guet-apens pas loin de de sa demeure au milieu des siens. La Kabylie pleure toujours ses martyrs tombés pour sa liberté. Notre devoir ne doit pas se limiter à un travail de mémoire mais au-delà : celui de la transmission , la transmission du trésor laissé par ce maquisard de la chanson (ainsi il se fait appeler par le grand écrivain Kateb Yacine) dans ces textes pertinents et poignants . 

Ce franc-tireur qui n’avait pas peur de dire la vérité haut et fort , il chantait les maux de son peuple opprimé , lui qui voulait vivre dans un état démocratique et laïque! Hélas les chasseurs de lumière ont décidé autrement mais la vérité sur son assassinat éclatera un jour, l’histoire se souviendra de la bravoure de cet grand homme. 

A la place du Capitole ( la marie de Toulouse), les participants ont dressé un Aza (la lettre Z amazigh symbole de l’homme libre) de 17 bougies et des bougies dispersés à la mémoire de tous les martyrs de la liberté notamment les trois jeunes assassinés à Tizi Ouzou suite au émeutes qui ont éclaté après l’assassinat du rebelle . 

Les deux drapeaux amazigh et kabyle étaient présents dans cet événement pour signifier l’attachement du kabyle à ses origines :tout le combat de Lounes. 

Les participants ont tenus aussi à rendre hommage au rebelle en fredonnant ses chansons, en échangeant des discussions autour de feu Matoub et son parcours. 

Ulac tatut ulac, ulac smah ulac, assa azekka Lounes yella yella. 

F.Guedache 

vendredi 26 juin 2015

Déclaration du Conseil Universitaire du MAK: L’énième humiliation de l’UMMTO

DÉCLARATION DU CONSEIL UNIVERSITAIRE DU MAK: L’ÉNIÈME HUMILIATION DE L’UMMTO

26/06/2015 - 20:36


TIZI WEZZU (SIWEL) - Suite à l'agression dont a été victime M. Mohand Larvi Tayev, enseignant à l'université de Tizi Ouzou de part du sieur Malik Rahmani, le coordinateur national du CNES, le MAK via son Conseil Universitaire de Tizi-Ouzou, exprime son entière solidarité et son soutien indéfectible à Mass MOHAND LARVI TAYEV et condamne avec force cet acte ignoble. 

Ci-après , la déclaration du conseil universitaire dans son intégralité.


Déclaration du Conseil Universitaire du MAK: L’énième humiliation de l’UMMTO
L’énième humiliation de l’UMMTO 

Suite à l’agression lâche du professeur et enseignant universitaire et l’ex-président du MAK, Monsieur MOHAND LARVI TAYEV, par le sieur Malik Rahmani, le coordinateur national du CNES, le Conseil Universitaire du MAK de Tizi-Ouzou exprime son entière solidarité et son soutien indéfectible à Mass MOHAND LARVI TAYEV et condamne avec force cet acte ignoble. 

En effet, cet hurluberlu dépourvu de tous sens d’honneur et de bravoure, a osé proférer des insultes et des gesticulations menaçantes à l’encontre du professeur Tayeb Mohand Laarvi en présence de son épouse, et ce, sans aucun motif, alors que Dda Mohand a même changé de route rien qu’à sa vue, mais apparemment ce soi-disant enseignant universitaire, et après son installation à la tête du CNES à Alger a appris les manières grossières et méprisantes du FLN. Qu’il sache bien qu’ici c’est la Kabylie, nous somme des gens civilisés, et la guerre, on la fait entre nous avec les idées et les références intellectuelles, et nos mains, on les réserves à l’écriture, pas à l’agression des gens dans les rues. 

Si par cette acte indigne de sa personne, le sieur Rahmani cherche la guerre, il aura, et son parcours honteux sera mis à nu pour qu’il sache qu’il est très faible et trop minable pour se mesurer aux hommes de la trempe de Dda Larvi. En effet ce pseudo syndicaliste de la vingt-cinquième heure était à l’origine du blocage de la section du CNES de Tizi Ouzou, vu ses accointances avec ce pouvoir corrompu, et lors de la dernière grève qui a paralysée l’université de Tizi Ouzou, il a tout fait pour l’isoler dans le conseil national, chose qu’il a bien réussi puisque le CNES-TO s’est retrouver seul à se battre pour un statut digne pour les enseignants, et une université performante. Honte à vous (si vous méritez un vouvoiement), vous êtes une tare pour l’UMMTO, des gens comme vous ont leur place partout où la bravoure n’y est pas, mais pas à l’université, hélas, ce pouvoir inculte et ignare a élevé des brutes comme vous au rang de dignitaire, en écrasant des imminences comme monsieur TAYEB, et c’est là que nous comprendrons ce qui a animé votre comportement sanglier, la jalousie, oui la jalousie. 

Comment ne pas être jaloux lorsque des vermines comme vous, avec la place que vous squattiez, n’arrivez pas à avoir le respect que la communauté universitaire accorde à monsieur TAYEB ? Certainement en raison de sa valeur intellectuelle qui pousse vos écervelés de chefs à le consulter sur l’avenir de l’école, alors que vous, on vous dicte seulement la marche à suivre vu que vous n’hésitez pas à descendre dans les égouts pour ramasser les miettes qu’on vous jette. 

Seulement, rappelez-vous sieur Rahmani que l’université de Tizi ouzou, se souviendra de vous, et à l’avenir elle sera votre pire cauchemar, car chez nous on ne s’attaque pas aux professeurs sans être remis à sa place. Si le pouvoir qui vous emploie comme mercenaire de la science a eu le culot de mater les hospitalo-universitaires il y a quelques années, on vous laissera pas avoir la tradition de piétiner nos hommes, pas en Kabylie. 

TIZI OUZOU Le 25/06/2015 
Le Conseil universitaire du MAK – Tizi-Ouzou 


Source: http://cuto-mak.blogspot.com/2015/06/declaration-du-conseil-universitaire-du.html